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Documents Justice

10 septembre 2009

La fascination des « enfants sauvages »

En septembre 1731, une jeune fille " sauvage " est aperçue pour la première fois dans les environs du village de Songy, à  quelques lieues de Châlons-en-Champagne. Des villageois la découvrent grimpée dans un arbre où elle dérobe des pommes : pieds nus, habillée de haillons, le corps tout noir, armée d'une courte massue. Croyant voir le diable en personne, ils envoient un bouledogue pour la déloger. L'animal est tué au sol, d'un unique et précis coup de massue, par la sauvageonne descendue de son arbre, qui s'enfuit en se balançant de branche en branche.

Le noble du village, M. d'Epinoy, ordonne qu'elle soit capturée. Appâtée avec une anguille, elle est saisie et emmenée dans sa propriété. Après avoir subi plusieurs bains, sa peau devient blanche. La captive est examinée avec attention. On lui donne environ 18 ans. Tout en elle paraît extraordinaire. Ceux qui l'observent notent des capacités physiques étonnantes : son agilité, la rapidité de sa course, la vigueur de sa nage, sa résistance au froid. Les pouces de ses mains sont remarquables. Très développés par rapport aux autres doigts, ils lui permettent de s'accrocher aux branches. Son comportement face à  la nourriture frappe tous ceux qui l'approchent. Sa manière violente de dépecer et de manger cru, sans mâcher, poulets, grenouilles, poissons, morceaux de boeuf, effraie. Elle dépouille un lapin en un clin d'oeil et l'avale, entrailles comprises…

La fascination des « enfants sauvages »

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-35895004.html

60 608 pages vues à la date du jeudi10 septembre  2009 sur le blog en construction de Philippe POISSON créé le 12 décembre 2008. Ainsi 1 609 articles à votre disposition concernant l’Histoire de la Police, de la Gendarmerie, des Bagnes maritimes et coloniaux, des Prisons, des colonies correctionnelles, des  maisons de correction en passant par de nombreux articles consacrés à l’histoire du vêtement, à l'histoire de la vie quotidienne, des portraits de femmes et d’hommes qui ont traversé « l’Histoire » et « la petite Histoire » … Journée record : 04/07/2009 ( 971 pages vues ) – Excellente journée estivale à tous - PP - http://philippepoisson-hotmail.com.over-


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10 septembre 2009

Le blog de Philippe Poisson ( 10 juin 2009 )

60 608 pages vues à la date du jeudi10 septembre  2009 sur le blog en construction de Philippe POISSON créé le 12 décembre 2008. Ainsi 1 609 articles à votre disposition concernant l’Histoire de la Police, de la Gendarmerie, des Bagnes maritimes et coloniaux, des Prisons, des colonies correctionnelles, des  maisons de correction en passant par de nombreux articles consacrés à l’histoire du vêtement, à l'histoire de la vie quotidienne, des portraits de femmes et d’hommes qui ont traversé « l’Histoire » et « la petite Histoire » … Journée record : 04/07/2009 ( 971 pages vues ) – Excellente journée estivale à tous - PP - http://philippepoisson-hotmail.com.over-


15 juillet 2009

Ravachol, l'anarchiste

« Vive la Ré… !

Le couperet de la guillotine ne lui laissa pas le temps d’achever son cri.

Au crépuscule de sa vie, dans un cachot de Montbrison, la célébrité de Ravachol était déjà immense. Emule de Nietchaiev, il fut parmi les premiers à inaugurer en France la « propagande par le fait », inventant du même coup (à coup de bombes) le terrorisme moderne. C’est oublier un peu vite son impopularité à ses débuts dans certains journaux anarchistes, par exemple La Révolte ou L’Intransigeant qui ont vu en lui un « agent provocateur ». Mais le supplice sanctifia Ravachol et les délateurs se firent zélateurs. Plus d’un siècle après sa décapitation, il reste une icône au sein de la mouvance anarchiste. Il y a quelques semaines, le portrait du « Christ de l’Anarchie » était en bonne place sur l’Hôtel de ville de Saint-Etienne, rebaptisée « Maison du Peuple » sur une affiche de la section Makhno.

L’intégralité de cet article est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-33847074.html

Emile Henry, bombes à tout faire

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-33817337.html

Les anarchistes et la République, 1880-1914

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-31792142.html

Jules Bonnot, anarchiste par défaut

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-27147568.html

Dans les secrets de la police – Quatre siècles d’Histoire, de crimes et de faits divers dans les archives de la Préfecture de police

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-26128187.html


9 juillet 2009

Lettre du CRHCP, N° 12, Juillet 2009‏

Chers abonnés,

J'ai le plaisir de vous adresser, en cliquant sur le lien ci-dessous, le douzième numéro de la Lettre du Centre de ressources sur l'histoire des crimes et des peines :

http://www.enap.justice.fr/files/Lettrecrhcp12_juill09.pdf

Nous vous invitons à suivre un nouveau parcours thématique autour des travaux de Charles Perrier, médecin à la maison centrale de Nîmes et à découvrir la collection des plans des anciens établissements pénitentiaires aujourd'hui désaffectés ou disparus. 

Bonne lecture et bonnes vacances !

Jack  Garçon

responsable du Centre de ressources sur l'histoire des crimes et des peines

Ecole Nationale d'Administration Pénitentiaire

440, avenue Michel Serres

47 916 Agen cedex 9

Tel: 05 53 98 89 16

Fax: 05 53 98 91 68

site Web : http://www.enap.justice.fr/


2 juillet 2009

Les prisons de Thouars avant 1872

Il n’existait pas de véritable prison à Thouars avant l’installation de la maison centrale dans le château en 1872.


Cependant, les personnes arrêtées à Thouars et condamnées par le tribunal de Bressuire devaient être emprisonnées quelques temps. Ainsi les deux tours : la Porte au Prévost et la tour Prince de Galles hébergeaient des individus. Vu son mauvais état de conservation, la première fut en service sur une courte durée (début XIXème). La seconde perdit sa fonction à la fin du XIXème siècle après avoir gardé dans ses murs des faux-sauniers et ce dès le Moyen-Age.


Un gardien nommé par le Préfet, payé par l’Etat, était chargé de leur gardiennage. De la paille pour le couchage, du pain et de l’eau comme nourriture…


Les prisonniers à longue peine d’emprisonnement et à peine de mort ne faisaient que passer comme vous pouvez le voir dans le registre d’écrou pour la maison d’arrêt de Thouars commencé le 1er janvier 1837 : transfert sur Fontevraud pour la majorité d’entre eux, mais aussi Rochefort, île de Ré…


Un certain nombre de documents illustrent ce propos : un courrier du maire au sous-préfet de Bressuire du 2 décembre 1815 sur la conduite du Sieur Lacolle (gardien de la prison de Thouars) ; un arrêté préfectoral du 14 avril 1825 nommant le Sieur Rosière à ses fonctions de gardien ; un rapport du 1er décembre 1815 sur deux individus de Massais, arrêtés pour avoir crié « Vive l’Empereur » à l’auberge du Dauphin ; ou encore une évasion « spectaculaire » de deux conscrits déserteurs dans la nuit du 2 messidor an XII (21 juin 1804)…


Vous pouvez venir les consulter les lundis, mardis et jeudis de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h. (5 rue Drouyneau-de-Brie, Thouars).


Les prisons à Thouars avant 1872

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-33356926.html


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27 juin 2009

L'aventure d'un proscrit : le docteur Bougrat

Marseille - Cayenne - Caracas, l’aventure d’un proscrit

1ère étape : Marseille

C’est le lieu du crime. C’est aussi celui du procès et de la sentence. Le cadavre de Jacques Rumèbe est retrouvé, par hasard, dans un placard du cabinet du Dr Bougrat. Rumèbe, encaisseur de fonds, est justement un ami de Bougrat et son patient pour un long traitement de la Syphilis. Le docteur est accusé (à tort ? et peut-être un peu trop facilement ?) par un jury populaire pour cet assassinat. Les médias et l’opinion publique se déchaîneront sur ce médecin-meurtrier de Marseille. Un crime odieux aux dires de journalistes, une proie facile aussi en la personne du Dr Bougrat. Une justice au goût amer qui me (lui ? nous ?) reste en travers de la gorge. Comment un docteur peut commettre pareilles atrocités ? La question est posée, mais seul le Dr Bougrat pourra nous révéler, un jour, ses motivations. Quoi qu’il en soit, le Dr Bougrat, sera condamné au bagne à Cayenne. Sur le bateau en départ à Saint-Martin-de-Ré, la gouaille marseillaise se mêle au titi parisien. La houle embarque nos prisonniers, à bord de La Martinière, vers ce terrible lieu de peur, de maladie, de mort.

Ici, la séparation est absolue, il n’y aura pas de retour. Forçat... Étais-je « tombé si bas » ? Étais-je promis à cette pourriture dès l’instant où le regard d’Andrée avait croisée le mien sur les allées de Meilhan ? Ils l’ont dit - ce fut même le cheval de bataille du triste Siame. Le vice m’avait pris par la main pour me conduire au crime ! Et la preuve qu’ils ont réussi à me rendre coupable, c’est que l’autre jour à Saint-Charles, en arrivant sur le quai éloigné, semi-clandestin où avait lieu notre embarquement, j’ai été soulagé de voir qu’inavouable et la viande criminelle qu’on chargeait se trouvaient des misérables certes, et même d’authentiques monstres, mais aussi trois bougres à face humaine et un gamin complètement perdu. C’est alors que j’ai découvert ce que tout être injustement condamné rumine : le désir de vengeance ! Gratitude pour les rares compassions entrevues tout au long du calvaire mais, avant tout, vengeance. Une vengeance que je me sens capable, maintenant, d’imaginer avec une précision froide et maniaque...

2ème étape : Cayenne

C’est le lieu de la souffrance. La maladie rode autour, la mort aussi. Le Dr Bougrat pourrait se sentir anéanti dans un tel environnement. Pourtant, il va trouver sur place la force d’exercer, avec les moyens du bord, son métier. Le serment d’Hippocrate, il le connaît par cœur et a justement le cœur pour pouvoir l’utiliser au mieux afin d’aider les plus mal-lotis que lui. Il se met en devoir d’aider tous ces relégués, déportés et transportés soumis au doublage. Finalement, son statut enviable de médecin lui octroiera quelques privilèges et lui facilitera à supporter le pire. Mais comme hanté par l’injustice d’être à Cayenne, l’envie de s’évader ne lui a jamais quitté l’esprit.

3ème étape : Caracas

C’est le lieu de son échappatoire. Une évasion pour le Venezuela sortira le Dr Bougrat de cet enfer terrestre. Des moments difficiles, douloureux aussi bien physiquement que moralement pour un évadé mais qui n’auront pas d’incidence sur sa détermination à fuir ce « territoire » français. Et là-bas, une nouvelle vie débutera. Toujours passionné par la médecine et par les autres, il sera toujours emprunt de compassion pour aider les autochtones. Son crime, il l’a payé au centuple et ses bonnes actions restent mémorables dans ce pays. Il fondera un hôpital, ira dans les endroits les plus reculés pour justement servir et aider les vénézuéliens les plus pauvres pour la plupart oubliés de leur gouvernement. Il y découvrira l’humanité de son caractère mais aussi l’amour en fondant une nouvelle famille. Devenu médecin des pauvres, il sera traité en Saint par les villageois. Un Grand Homme du Venezuela est né.

A l’origine petit médecin de quartier, misérable et miséreux, anonyme et peu enviable, le Dr Bougrat aura su forcer son destin. C’est la principale leçon à tirer de l’aventure « surhumaine » de cet homme. Une formidable bonté a su naître dans l’âme du Dr Bougrat en lui octroyant une aura merveilleuse et un fabuleux destin « hors du commun » qu’il n’aurait certainement pas eus en restant dans la société conformiste de Marseille. Accusé de meurtre, condamné au bagne, il aurait pu sombrer encore plus bas qu’il ne l’était (fusse-t-il possible ?). Pourtant il aura la force de se relever pour aider d’abord les autres prisonniers et relégués de Cayenne, puis les plus pauvres du Venezuela. Sur le plan littéraire, Christian Dedet a su retranscrire parfaitement (et je devrais dire comme d’habitude, au regard de ma précédente lecture de ce « romancier ») cette aventure humaine en une histoire captivante qui vous prend tripes et cœur en suivant l’expédition « initiatique » de ce Dr Bougrat vers la découverte d’un courage insoupçonné et d’une rare compassion. 



Magnifique, émouvant, rageant...

Christian Dedet  Le Secret du Dr Bougrat

http://blackwithblue.free.fr/article.php3?id_article=170

Témoignage unique d'une épouse de surveillant, la dernière à avoir vu le docteur BOUGRAT avant sa spectaculaire évasion :

« Ce médecin qui avait tué qui avait tué et enfermé dans un placard sa victime, un homme d'affaire, vous pensez bien que dès son arrivée en Guyane, il fut affecté au laboratoire des analyses de l'hôpital où il était traité comme un homme libre. C'était lui qui me faisait les prises de sang. Je le revois encore avec sa figure ronde au teint blanc et rose et très distant. J'évitais de lui poser des questions indiscrètes et les seules conversations était au sujet de ma santé et le dernier jour où je le voyais, il me dit : « Quittez ce pays, madame, c'est un conseil que je vous donne ». Je ne répondis pas car pour moi, c'était un bagnard comme les autres, je n'avais pas plus d'estime pour lui.

Le dernier jour que je passais à l'hôpital, un après-midi avec deux autres malades, nous regardions par la fenêtre de la véranda, ce qui se passait dans la cour et la rue qui était assez proche quand nous l'aperçûmes accompagné de notre garçon de réfectoire et un troisième condamné, ils franchirent la grille de l'hôpital et nous firent un signe d'adieu. Nous fûmes subjuguées par cette attitude, car l'élément pénal ne se permettait pas d'une pareille attitude vis à vis des épouses du personnel administratif. Toutes les trois, nous eûmes la même pensée par avance qu'ils partaient en cavale. »

http://www.bagne-guyane.com/familles.htm

Le secret du docteur Bougrat

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-33130439.html

Le secret du docteur Bougrat

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-28785360.html

Un bagnard médiatique, Henri Charrière dit « Papillon »

https://storage.canalblog.com/99/02/534743/32557975.pdf


24 juin 2009

Leni Riefenstahl : une "fan" d'Adolphe ?

Jusqu'à son dernier souffle, celle qui transforma sa caméra en un instrument de propagande hitlérienne disait regretter sa complicité artistique - seulement - au service de la barbarie. Repentance formelle ou prise de conscience sincère d'une fanatique du "beau" à l'oeuvre à jamais entachée ?


Au lendemain de l'Armistice de 1945, un soldat américain frappe à la porte d'un chalet de montagne dans le village autrichien de Kitzbühel. Une femme paraît : « Qui êtes-vous ? demande le sergent.


 

- Je suis Leni Riefenstahl, répond-elle.


 

- Qu'est-ce que vous faites ?


 

- Je joue, j'écris et je produis des films.


 

- Ma jolie ! Je vais au cinéma depuis longtemps et je n'ai jamais entendu parler de vous. »


 

En partie dépitée que l'Américain ne la connaisse pas, en partie rassurée qu'il ne sache pas qu'elle a été une star du IIIe Reich et une intime d'Adolf Hitler, la cinéaste, impassible, s'entend signifier : « Nous avons besoin de votre maison. » Réquisitionnée par l'armée américaine, sa grande demeure est transformée en centre de repos pour les GI. Il va s'écouler un certain nombre d'années avant qu'elle s'y réinstalle.


 

Quelque cinquante ans plus tard, pour ses 95 ans, une petite galerie de Hambourg expose ses oeuvres photographiques, essentiellement des Noubas africains. Sur la façade de l'immeuble, une banderole informe les visiteurs oublieux de l'Histoire : « La photographe de Hitler est toujours active. En 1936, la propagande. En 1997, le business. » Même Hollywood s'intéresse à cette femme, centenaire lorsque l'actrice Jodie Foster, en août 2002, envisage de tourner un film sur sa vie.


 

Soixante-dix ans ont passé depuis son premier grand succès cinématographique, Das blaue Licht (La Lumière bleue), qui bat alors tous les records de fréquentation. Le 9 mai 1934, dans le New York Herald Tribune, on peut lire : « Avec quelle intensité cette jeune femme, qui joue le rôle principal, a écrit et dirigé ce film, accomplit sa tâche avec perfection ! » Le film avait remporté deux ans auparavant la médaille d'or du festival de Venise. Beau parcours pour cette fille d'un industriel berlinois qui a débuté sa carrière dans la danse avant de tenir la vedette dans les films de montagne d'Arnold Fanck, La Montagne sacrée (1926), Le Grand saut (1927), Tempêtes sur le Mont-Blanc (1930).


 

En avril 1933, un journaliste du New York Times recueille les confidences d'Adolf Hitler : « Je veux me servir du cinéma comme d'un instrument de propagande. ». Le congrès du parti a lieu à l'automne, à Nuremberg, dans un faste particulier puisque Hitler s'est installé à la Chancellerie le 30 janvier. Cette même année, Leni est présente au palais des sports de Berlin où Hitler tient meeting. « C'était la première fois de ma vie que j'assistais à une réunion politique, confie-t-elle au cinéaste Ray Müller dans le documentaire Leni Riefenstahl, le pouvoir des images (1995). C'était impressionnant pour moi, je me suis laissée emporter par l'atmosphère. Hitler m'a fait ce jour-là un effet absolument fascinant. » Et c'est sur le coup de cette émotion qu'elle décide de lui écrire. Un aide de camp vient la chercher : « Le Führer a été émerveillé par votre danse dans La Montagne sacrée.» Goebbels, dans son journal, mentionne souvent le nom de Leni Riefenstahl au cours de l'année 1933 : « 17 mai : après-midi, Leni Rienfenstahl. Je lui propose de faire un film sur Hitler. Elle est enthousiaste » ; « 16 juin : trajet en voiture avec Hitler en fin de journée. Ensuite, à la maison. Philip von Hessen et Leni Riefenstahl. Très agréable » ; « 14 juillet : chez Hitler, regardé un film de Hans Albers : épouvantable navet. Leni Riefenstahl, Gerda Maurus et Maria Winkelstern. Trois belles femmes. »...

Lire la suite en cliquant sur le lien ci-dessous

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-33045469.html


20 juin 2009

Des forçats

Magnifique document illustré et en couleur en version format PDF :

Martinière, Le transport des forçats, Franck Sénateur, Paul Mauro et Bernard Cognaud.

Historique des transports de forçats en France ; le bagne flottant (mémoires du commandant Rosier) ; Les trois voyages du matelot Mauro : 1935-1935 et 1938

Des Forçats

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-32856765.html

15 juin 2009

Pierre François Lacenaire, le brigand poète

Pierre François Lacenaire naît près de Lyon en 1800. Alors qu'il est encore tout jeune, son père lui montre l'échafaud en lui prédisant qu'il y finira... Lorsque Lacenaire décide de monter à Paris, il alterne méfaits et travaux d'écriture. Il se rêve écrivain, mais les échecs se succèdent. Lacenaire comprend quel est le but de son existence: le suicide. Mais pas n'importe comment! «L'eau? Non, on doit trop souffrir. Le poison? Je ne veux pas qu'on me voie souffrir. Le fer? Oui, ce doit être la mort la plus douce. Dès lors, ma vie devint un long suicide, je ne fus plus mien, j'appartenais au fer. Au lieu de couteau et de rasoir, je choisis la grande hache de la guillotine. Mais je voulais que ce ne fût qu'une revanche. La société aura mon sang, mais j'aurai le sang de la société.» ...

Pierre François Lacenaire, le brigand poète

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-32330439.html


15 juin 2009

Vie quotidienne et marché noir

Archives de presse / Problèmes d'approvisionnement, trafics, vols... Les rapports de gendarmerie relatent en détail les difficultés de la France occupée. Ils soulignent aussi l'exaspération montante de la population

Répartis dans leurs brigades à travers tout le pays et partageant les difficultés de l'époque avec les habitants des communes où ils sont implantés, les gendarmes se révèlent être des observateurs particulièrement attentifs à l'état d'esprit des Français et à son évolution au fil de la guerre. Ils retracent également les difficultés d'approvisionnement, le marché noir ou le profond désarroi d'une population parfois réduite aux dernières extrémités et même, pour survivre, à la prostitution.

Le 9 avril 1941, le gendarme Guernet, commandant de poste à Blainville-sur-Orne (Calvados), explique: «La débauche de femmes de soldats prisonniers existe partout où les troupes sont cantonnées. Des filles de moins de 20 ans se livrent à la prostitution.» Il poursuit: «Ces délits présentent une certaine difficulté à être relevés par les agents de la force publique, étant donné la présence des Allemands aux côtés de certaines femmes.» ...

Vie quotidienne et marché noir

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-32677301.html


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