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Documents Justice
21 janvier 2009

Solange Troisier, Médecin Inspecteur de l'administration pénitentiaire (1973 - 1983)

7160Médecin de l'administration pénitentiaire et membre du Comité d'éthique. Ancienne députée gaulliste, ancien médecin inspecteur général de l'administration pénitentiaire, Solange Troisier est morte, le 9 septembre à Saint-Hymer (Calvados), à l'âge de 89 ans. Née le 18 juillet 1919 à Paris d'un père médecin, elle était chirurgien gynécologue et avait été présidente de l'ordre des sages-femmes et professeure à la faculté de médecine de Paris. Elle était l'arrière-petite-nièce du bailli de Suffren (1729-1788) et la petite-fille d'Emile Ollivier (1825-1913), ministre de la justice et premier ministre de l'empire libéral...

Article publié le 17 Septembre 2008
Par Bertrand Le gendre
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 336 mots

http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1051127&clef=ARC-TRK-D_01

Ce fut un des grands scandales des années 80: le trafic des grâces médicales qui entraîna la chute du médecin inspecteur de l'administration pénitentiaire Solange Troisier. Elle n'avait eu pour tort que de faire libérer en conditionnelle médicale des truands cancéreux en prétendant que l'hôpital pénitentiaire de Fresnes n'était pas équipé pour les soigner (parmi ces graciés, le célèbre Mémé Guérini qui est réellement mort du cancer quelques mois plus tard). Si l'affaire des grâces médicales revient sur le tapis, cette fois, c'est parce qu'on n'en accorde plus. Ainsi, Patrick Laurent, un homme de 55 ans, condamné pour escroquerie, est mort faute de soins appropriés à Fresnes en décembre 1999. Atteint d'un cancer du foie en phase terminale, il a réclamé en vain de ne pas mourir en prison. Les magistrats sont restés intraitables car il n'avait pas formulé sa demande selon les règles. L'administration n'a prévenu la famille qu'après le décès. Depuis deux ans, sa fille Valérie plaide pour le droit des détenus à mourir dans la dignité...

Grâces médicales: la revanche de Solange Troisier

Magazine Marianne / Lundi 07 Janvier 2002

http://m.marianne2.fr/index.php?action=article&numero=132324

Présentation de l'éditeur

À peine sortie de l'enfance, Solange Troisier s'engage dans un réseau de résistance. En janvier 1945, elle est médecin-lieutenant au cabinet du général de Lattre dans la première armée française. Elle participe à la campagne de France et d'Allemagne et c'est sur le champ de bataille qu'elle pratiquera sa première amputation. En 1962, elle entame une carrière de médecin des prisons. Elle crée à la Petite-Roquette une consultation de gynécologie. Elle met en place les centres médicaux psychologiques dans chaque région et place un psychiatre dans chaque prison. Elle enseigne, dès 1977, comme professeur à Paris-VII. Les Mémoires de Solange Troisier sont un roman d'aventures : résistante de la première heure, féministe de la première heure (à sa façon), pionnière en tant que médecin - on se souvient de son livre sur la période où elle fut médecin général inspecteur des prisons (J'étais médecin des prisons, La Table Ronde, 1984) -, puis femme politique du temps où il y en avait peu. Cette femme de conviction, de caractère et de culture a côtoyé le gotha des lettres, des arts et, bien sûr, de la politique depuis la fin des années 30. Elle a su allier une forte et émouvante tradition familiale à une constante ouverture vers l'avenir. Nous rencontrerons au fil des pages ses aïeux, tels Émile Ollivier, Premier ministre de Napoléon III, sa grand-mère, petite-nièce de Suffren et rivale de l'impératrice Eugénie, son père Jean Troisier, éminent professeur de médecine, des personnalités telles que Colette, Marie Bonaparte, Dunoyer de Segonzac ou Robert Debré.

Quatrième de couverture

A peine sortie de l'enfance, Solange Troisier s'engage dans un réseau de résistance. En janvier 1945, elle est médecin-lieutenant au cabinet du général de Lattre dans la première armée française. Elle participe à la campagne de France et d'Allemagne et c'est sur le champ de bataille qu'elle pratiquera sa première amputation.

En 1962, elle entame une carrière de médecin des prisons. Elle crée à la Petite-Roquette une consultation de gynécologie. Elle met en place les centres médicaux psychologiques dans chaque région et place un psychiatre dans chaque prison. Elle enseigne, dès 1977, comme professeur à Paris-VII.

Les Mémoires de Solange Troisier sont un roman d'aventures : résistante de la première heure, féministe de la première heure (à sa façon), pionnière en tant que médecin - on se souvient de son livre sur la période où elle fut médecin général inspecteur des prisons (J'étais médecin des prisons, La Table Ronde, 1984) -, puis femme politique du temps où il y en avait peu. Cette femme de conviction de caractère et de culture a côtoyé le gotha des lettres, des arts et, bien sûr, de la politique depuis la fin des années 30.

Elle a su allier une forte et émouvante tradition familiale à une constante ouverture vers l'avenir. Nous rencontrerons au fil des pages ses aïeux, tels Émile Ollivier, Premier ministre de Napoléon III, sa grand-mère, petite-nièce de Suffren et rivale de l'impératrice Eugénie, son père Jean Troisier, éminent professeur de médecine, des personnalités telles que Colette, Marie Bonaparte, Dunoyer de Segonzac ou Robert Debré.

Une sacrée bonne femme

http://www.amazon.fr/sacr%C3%A9e-bonne-Professeur-Solange-Troisier/dp/2710325446

Le général de Gaulle et le vote des femmes

http://www.charles-de-gaulle.org/article.php3?id_article=148


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